Gianny, dossard 2017
Ce week end, c’était le premier grand rendez-vous running de l’année à ne manquer sous aucun pretexte, et certains membres du Team ne sont pas passés à côté ! Gianny était là pour mettre une claque à son RP qui était d’1h30’11 ! Il nous raconte sa course.
Objectif : Passer la barre de 1h30
7h le réveil sonne. Un peu de mal à me lever, la nuit fut un peu agitée par le stress de la course et je me réveille dans les choux. Mon test glycémique est de 0,88 : RAS tout va bien. Comme à mon habitude, à la veille de grandes courses, je m’étais préparé un gateau sport que je prends avec un bol de Ricoré. Ensuite je me prépare pour cette course avec laquelle j’ai un objectif: passer sous la barre des 1h30.
Dernier test glycémique avant de partir : 2,94. Un peu haut mais je préfère prendre de la marge donc là aussi tout va bien jusque là.
Une fois sur place je suis agréablement surpris par le temps exceptionnel : un grand et beau soleil sous des températures clémentes et c’est même exceptionnel de se retrouver en short à cette période ;)
Après quelques salutations de têtes connues et un échauffement de 10 minutes, je me rend dans mon SAS (rouge moins de 1h35) vers 9h40. Je baisse ma basale à 0,2 U/h (soit moins 50% par rapport au débit de base)
Top départ
10h le départ est donné au SAS préférentiel, nous sommes juste derrière eux et on nous fait attendre encore une minute de plus avant de nous autoriser à partir. Finalement, il est 10h02 lorsque le départ nous est donné.
Cette année le parcours se fait dans l’autre sens, et il faut dire que l’idée a l’air bonne car pas de bousculades ni trop de gênes. Les premiers kilomètres se passent bien mais assez rapidement je ne suis pas dedans la course. Est-ce le stress ? Est-ce la nuit agitée ? Je ne sais pas, mais je sens déjà que la course ne va pas être facile. Heureusement la première partie est roulante. Jusqu’à Bastille les sensations sont malgré tout assez bonnes. Le premier ravito se fait sans encombres avec une petite bouteille d’eau prise à la volée mais de justesse. Les premières vraies galères commencent après Châtelet où j’entre un peu dans le dur (vers le km 10). On n’est même pas à la moitié du parcours, il va falloir gérer ! Je tiens le coup, je m’accroche malgré un rythme un peu en baisse. Je rate le deuxième ravito, étant trop sur la gauche et eux complètement à droite, ne voulant pas couper ni gêner je renonce à le prendre. Heureusement, quelques mètres plus loin, je croise un coureur qui veut se débarrasser de sa petite bouteille d’eau et qui me la tend. Merci à lui !!! Je vide complètement le reste de la bouteille sur moi. Il fait chaud. Plus chaud que prévu même.
Les bonnes sensations reviennent peu à peu après le km 15, je commence à ré-accélérer très légèrement. Mais cela reste difficile car on arrive sur la dernière partie du parcours avec un faux plat montant sur l’avenue de Gravelle et les kilomètres commencent à se faire ressentir, mais je m’accroche toujours. Cette fois-ci, je renonce délibérément au troisième ravito, me disant qu’il faut que je tienne jusqu’au bout sans trop ralentir.
Peu après le km 19, je croise mon ami Pathé qui était là sur sa sortie footing et qui était venu nous encourager. Il décide de courir avec moi et de me soutenir jusqu’à l’arrivée. Une fois ensemble, je me colle juste derrière lui et je décide même d’accélerer. Je ne regarde même plus ma montre, peu importe. Instinctivement, je me dit je tente le tout pour le tout, sans savoir si je suis encore sur les bases d’un record personnel ou pas.
Le dernier kilomètre se fait sur les bases de 3’56″/km, soit un peu plus de 15km/h !!! Ca fuse ! :)
Finalement, je passe la ligne d’arrivée avec un temps de 1h28’20 » : record battu !!!! Très content, mais quelque peu fatigué. Je pense avoir tout donné. Merci à Pathé pour m’avoir encouragé et accompagné jusqu’au bout.
En récupérant mon sac aux consignes, un petit test de glycémie m’indique 0,97. Parfait, j’ai bien géré de ce côté là aussi :)
