C’est une course tout à fait particulière a laquelle j’ai participé avec 2 autres membres de la Type 1 Running Team (Guillaume Cano et Jacques Berguibier). plus de 15 km de route, chemin, single track, escaliers, et sable à travers la magnifique ville de Sète, et pas moins de 620 m de Dénivelé positif. Sete c’est une montagne urbanisée entourée d’eau, la méditerranée, l’étang de thau, et les canaux. Aujourd’hui c’est plus la montagne que nous allons visiter.
Le récit
Quand j’arrive à Sete, ma glycémie est à 3g50… bolus sous estimé, mais un peu trop là…et mon capteur de Glycémie en continu ne marche pas (je reste cependant optimiste, parfois il remarche en courant, il doit bien aimer être secoué)…. La bouche est pateuse, je ne me sens pas très bien, besoin d’aller aux toilettes plusieurs fois, bref ça commence mal.
2 unités d’insuline pour partir dans de meilleures conditions. L’ambiance est très bonne au retrait des dossards.
Je fais un échauffement en commun avec les membres de mon club de triathlon et ma copine de course et reprend ma glycémie 15 min avant le départ 2,50 g/l, ce qui est beaucoup plus raisonnable…
Départ à 10 h, nous sommes environ 600, à partir, et les choses sérieuses commencent de suite : départ en pente douce puis nous attaquons de suite le chemin de la pipe (au bout de 2kil on a déjà atteint plus de 100 m de D+. ), la marche est obligatoire pour la plupart des coureurs. Puis nous arrivons aux pierres blanches, la partie boisée et sauvage du Mont Saint Clair, puis un single track descendant dans les bois, soit de quoi récupérer pendant 2 km environ . La deuxième montée du Mont saint Clair est terrible avec les escaliers de la Craque puis de la Montmorencette, (soit plus de 130 m de D+ en moins d’1 km), les jambes brulent, même en marchant. Nous sommes à ce moment là en haut du Mont Saint Clair (Altitude 165 m), mais le brouillard nous empêche de profiter du panorama.
Puis nous descendons par des escaliers irréguliers (terrible aussi pour les jambes et attention à ne pas louper une marche).Ne pas louper le ravito au 7eme km, les organisme sont déjà éprouvés (mon capteur étant éteint je ne sais pas où en sont mes glycémies mais il faut manger un peu)
La dernière grosse montée se trouve au 9ème km (mes mollets sont vraiment douloureux), puis un dernier coup de cul, puis on peut enfin allonger : descente jusqu’à la corniche, et enfin la plage, un peu de sable mou c’est difficile, ma copine accelère mais je ne peux pas la suivre, je crains l’hypo, heureusement c’est la fin…54 de glycémie à l’arrivée, il était temps….
Résultats
1 :39 pour 15 km, 8ème V1, 275 ème sur 530 au scratch individuel. Pas mécontente vu le type de parcours, les petits problèmes glycémiques et matériels…
Mes pairs de la team n’ont pas démérité :
Jacques BERGUIBIER avec une très belle 7ème place en V1, 59ème au scratch en 1h24
Guillaume CANO boucle l’épreuve en 1h30, 128ème scratch et 62ème SE.
Il faut vraiment de la jeunesse pour faire un tel résultat dans de telles conditions….glycémiques!