Habitant Nîmes et devant donc faire un peu moins de 3h de trajet, j’ai décidé d’arriver la veille et de dormir au Boulou. C’est donc la veille de la course que je m’y suis rendu, accompagné de mon père se rajoutant au voyage à la dernière minute et profitant ainsi du voyage pour faire un peu de tourisme.
L’hôtel se situe à 1km du complexe Les Échards où l’on doit retirer les dossards et qui sera aussi le lieu du départ de la course. Je retire mon dossard et reçoit les cadeaux allant avec : une casquette et une ceinture porte bidon plutôt sympas :)
La journée suit son cours avec une petite virée en Espagne passant par Gérone puis retour au Boulou, diner dans un restaurant proche de l’hôtel et au lit pour être en forme le lendemain !!
Niveau glycémie : 1,31 avant le repas du soir et 1,21 avant de dormir. Gestion de l’insuline : Je décide de diminuer la lantus seulement de 2 unités (24 au lieu de 26) de peur de me retrouver en hyperglycémie toute la course comme au marathon de Millau (en hyperglycémie du départ jusqu’au 39eme km et 10 unité d’insuline au totale durant la course! )
Avant la course :
Glycémie à 1,53. Je n’ai pas l’habitude de prendre de petit déjeuner donc uniquement café pour moi le matin. Je vérifie une dernière fois le sac (eau, sucre (pompote, lait concentré et quelques bonbons), appareil photo, dextro et insuline). Tout est bon, on peut y aller.
Dernier contrôle avant le départ : glycémie à 0,98, je décide quand même de prendre une pompote pour ne pas trop descendre puis je me dirige vers le départ.
On sera 88 partants en individuel (départ à 8h30) et 54 relais masculins, 13 féminins et 59 mixtes (départ à 9h).
Le Boulou – Maureillas : 10,660km (+83m)
C’est la partie la plus facile de ce maratrail, on commence par longer le cours d’eau courant dans un parc bien aménagé avec un chemin très roulant. La tête de course est partie très vite, ne voulant pas répéter deux fois la même erreur (un départ trop rapide et avoir du mal à terminer la course), et ne connaissant pas le parcours, je pars à une allure confortable (10km/h).
On s’éloigne peu à peu du Boulou, le chemin passant du parc, à la route, puis serpentant à travers les vignes pour finalement arriver au premier ravitaillement !
Maureillas – Le Perthus : 10,670km (+516m)
A ce ravitaillement, je prend un verre de jus d’orange et repars. A ce moment de la course, pas de fatigue, je me sens bien, la première portion assez facile ayant servi d’échauffement. Passé le ravitaillement, un bénévole nous donne notre classement : 71eme si mes souvenirs sont bons. C’est aussi juste après ce ravitaillement que les premiers relais font leur apparitions (partis 30 minutes après nous).
C’est à ce moment que le parcours devient plus intéressant avec des chemins de terre qui commencent à grimper et nous faire rapidement gagner en dénivelé nous donnant ainsi le privilège de contempler de magnifiques paysages. Nous continuons donc à grimper, le parcours devenant un peu plus technique sur une courte portion avant de redevenir facile et de passer à la descente direction Le Perthus.
Et nous voila arrivé au 2eme ravitaillement de la course, à ce stade, je me sens toujours aussi bien, je garde mon rythme en faisant attention de ne pas trop accélérer dans les descentes ou sur plat afin de garder cet état de « fraicheur » le plus longtemps possible.
De plus, il y a vraiment une bonne ambiance, je discute souvent avec d’autres coureurs (que je prends en photo et qui se proposent souvent de me photographier aussi) et les bénévoles que je croise régulièrement.
Les ravitaillements / relais sont très peuplés, notamment grâce aux nombreux relayeurs attendant leur coéquipiers, dans une ambiance conviviale.
Il fallait quand même trouver un point négatif : ma glycémie qui s’est littéralement envolée durant ces derniers 20km : 4,46 !!! Je décide de faire 2 unités de rapide.
Le Perthus – Les Cluses : 9,321km (+368m)
Malgré un dénivelé négatif de plus de 500m, cette portion de parcours comporte 2 montées qui laisseront quelques traces. Le terrain reste tout de même bien roulant sans difficulté technique (chemins en terre assez large pour la majorité du parcours).
Une longue descente vient terminer cette 3eme partie, pour arriver aux Cluses.
Les Cluses – Le Boulou : 12,580km (+365m)
Comme dans tout les ravitaillements, on est très bien accueilli. La fatigue commence à se ressentir, mais il reste la dernière partie de ce merveilleux parcours, et pas la moindre car c’est une longue montée qui s’étale sur plus de 5km qui suit se ravitaillement !
Vers le km 35, je contrôle une dernière fois la glycémie : 2,66 ; c’est bien (ou mieux on va dire :) ) mais je ressens avec cette chute comme une sensation d’hypoglycémie.
Cette montée est assez éprouvante à ce niveau de la course, et j’alterne marche et course pour la finir.
Enfin la descente, sur environ 5km suivi d’une portion de 2km environ de plat pour revenir au complexe Les Echards pour finir cette course !!
Conclusion :
Je fini ce maratrail en 4h56 et 37 secondes, et 52eme sur 88. Ce fut une course très agréable, autant pour ses paysages magnifiques, son ambiance très conviviale avec une très bonne organisation (balisage, ravitaillements…).
Glycémie à la fin de la course : 1,26
Profil :