Diabète et Course à pied

 

La course à pied, pourquoi ?

Que vous soyez diabétique de type 1 ou de type 2, sachez que chaque pas va dans la bonne direction, celle de la santé. L’activité physique en général a des actions préventives et curatives sur le diabète, elle reste aussi importante que les règles hygiéno-diététiques et les médicaments.

Pour bon nombre de personnes, la course à pied représente une évasion. Elle vous donne le temps pour mieux organiser vos pensées et trouver des solutions pendant votre excursion. Les coureurs réguliers se nourrissent physiquement et mentalement de ces sorties.

En tant que personne diabétique, le stress peut faire varier sensiblement la glycémie et jouer sur votre humeur. Courir permet de réduire la tension qui se trouve dans votre cou, dans votre dos, dans vos épaules en réduisant ainsi le stress. C’est un bon moyen de se détente.

Peu d’autres exercices physiques peuvent prétendre faire autant transpirer et brûler des calories. C’est donc une manière efficace d’équilibrer son poids d’une part et sa glycémie d’autre part !

Débuter en course à pied

Avant de se lancer dans la grande aventure du Marathon ou de l’ultra Trail, le patient diabétique doit tout de même apprendre à connaître son corps et chercher à comprendre comment se gérer sur de petites sorties car nous sommes tous différents. De préférence, commencer par des sorties d’environ 30min avant de pouvoir augmenter progressivement.

La précaution première consiste bien évidemment à avoir toujours du sucre sur soi. Il faut savoir en effet que la consommation de glycogène augmente singulièrement avec la durée des sorties. D’où l’intérêt de se ressucrer régulièrement.

 

3 Conseils pour bien commencer

Pour partir courir dans des conditions optimales, l’idéal serait d’avoir une glycémie comprise en 1,50mg/dl et 2,00mg/dl.
Pour bien se connaître, il vaut mieux faire des glycémies régulières car les sensations sont souvent trompeuses, notamment après plusieurs heures.
Il est recommandé de se ressucrer régulièrement car il est souvent trop tard lorsque l’hypoglycémie nous attrape.